Aide aux enfants les plus défavorisés d'Asie au travers de programmes de scolarisation et d'hébergement

Rapport Moral 2021-2022

Nos jeunes et Tara en promenade (Photo prise le 17 octobre 2021)
 A 1er rang à gauche : Ankit, Pratika et Sarita. Au 2ème rang : Asmita, Tara, Anu, Usha. Au dernier rang : Simran, Rammaya, Usha, Samjhana et Aruna. Il manque Rajendra ainsi qu’Anand, qui prend la photo. 

1.   Faits marquants de l’année 2021/2022

a)   Point sur la situation au Népal

La pandémie de Covid-19 continue de peser lourdement sur l’économie du Népal, un des pays les plus pauvres au monde. Le PIB du Népal s’est contracté de 2,1 % en 2020 (contre une croissance de 6,7 % en 2019) sous l’effet de l’effondrement des secteurs du tourisme et des services – les principaux moteurs de la croissance – et ne devrait afficher qu’une maigre hausse de 1,8 % en 2021, selon les estimations du FMI. La Banque Mondiale, quant à elle, estime que ce sont quelques 9 millions de Népalais qui vivent désormais sous la barre du seuil de pauvreté, soit environ un tiers des habitants.

Thamel, le quartier touristique de Katmandou, déserté par les touristes.

Après la Covid-19, le conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine ne manquera pas d’ajouter aux difficultés économiques du Népal, car la flambée des prix du pétrole et des matières premières sur le marché international va encore creuser le déficit commercial du pays, exercer encore plus de pression sur la balance des paiements et les réserves en devises du pays, et alimenter l’inflation.

Le prix des denrées alimentaires a déjà beaucoup augmenté, et le spectre d’une crise alimentaire pèse aujourd’hui sur les populations népalaises les plus défavorisées. Au-delà de l’insécurité alimentaire, les plus jeunes se sont éloignés de l’éducation, les plateformes d’enseignement à distance étant quasi-inexistantes dans les établissements publics et une grande partie de la population n’ayant pas de connexion internet et encore moins d’ordinateur. Globalement, c’est un bond de plusieurs décennies en arrière en termes de développement qui menace aujourd’hui le Népal.

C’est dans ce contexte que plusieurs de nos anciens ont perdu leur emploi en raison de la grande difficulté économique de leur employeur, tandis que ceux de nos jeunes qui viennent de terminer leurs études ont le plus grand mal à trouver un emploi et une rémunération à la hauteur de leurs compétences et de leurs qualifications. La situation économique très dégradée du Népal a conduit SEA à reprendre son soutien financier à un certain nombre de nos anciens qui se sont retrouvés dans la plus grande précarité, comme Satikshya, Saroj et Hemkumari.

b)   Le Sélina Hostel a déménagé dans des locaux plus vastes en mars 2021

Devant l’arrivée programmée en 2021 de 5 séniors dont 4 venant de HCA (Samjhana T + Asmita, Pratika, Rammaya et Ankit), il a été demandé à Tara d’identifier une nouvelle maison, plus grande.

C’est ainsi qu’une grande maison de 3 étages, bénéficiant d’un petit jardin au rez-de-chaussée et d’une terrasse au dernier étage a été identifiée. SEA loue 2 étages, un pour les filles et un pour les garçons, et a la pleine jouissance du jardin et de la terrasse. Chaque étage dispose d’une cuisine, d’une salle de bains, d’un salon et de 3 chambres (voir la vidéo publiée sur le site SEA). Le déménagement du Foyer SEA a eu lieu début mars.

Les filles confortablement installées
De gauche à droite : Simran, Sneha, Sarita, Usha, Anu, et Aruna. (Photo prise en avril 2021)

Aujourd’hui,11 jeunes vivent en permanence dans le Home : Anand, Ankit, Anu, Asmita, Pratika, Rajendra A, Rammaya, Samjhana T, Saroj, Simran, Sneha, sous l’encadrement de Mme Tara Parajuli, notre fidèle responsable SEA au Népal.

Les jeunes de retour au Foyer, après la reprise des cours en juin 2021 :
De gauche à droite :
Anu, Rammaya, Usha, Simran, Anand, Sneha, Rajendra, Ankit, Deepak.
Devant : Asmita et Pratika.
 

En outre, le Foyer héberge les enfants mineurs de HCA qui ne peuvent rentrer chez eux lors des vacances. Signalons également nos séniors, visiteurs réguliers du Home.

c)   Le cursus scolaire de nos jeunes est resté très perturbé en 2021

Les confinements à répétition, la fermeture des écoles et la généralisation des cours en ligne n’ont pas facilité la capacité d’apprentissage et de concentration de nos jeunes.

Tous les examens de fin d’année, comme le Secondary Education Examination (ou SEE) à la fin de la classe 10, le National Examinations Board (ou NEB) à la fin de la classe 12 (l’équivalent du Baccalauréat français) ont pris du retard en termes de tenue et de publication des résultats. De la même façon, les examens universitaires ont été repoussés, souvent de plusieurs mois, comme les notes, qui n’ont toujours pas été publiées pour certains de nos jeunes.

Les établissements scolaires ont dû s’adapter et ont, d’une manière générale, admis les élèves dans la classe supérieure compte-tenu de la désorganisation provoquée par la pandémie. SEA a dû acheter plusieurs ordinateurs portables pour que tous nos étudiants puissent accéder aux cours en ligne.

d)   3 jeunes ont achevé leurs cursus académiques

Deux de nos séniors, Pratikshya et Nima, ont obtenu leurs diplômes universitaires et ne sont plus, ou quasiment plus, aidés financièrement par SEA. Sunmaya, quant à elle, a passé le NEB avec brio, mais n’a pas souhaité poursuivre ses études au-delà.

Pratikshya, 27 ans (parrainée de 1998 à 2015, puis de 2019 à 2021), a obtenu son Master (Bac+6) en relations internationales de la Christ University (située à Bangalore) en juillet 2021.

Une fois son diplôme en poche, elle a rapidement décroché, à Bangalore, un stage (non rémunéré) en Intelligence Artificielle au sein de la société MitKat Advisory, qui a reçu, en 2021, le prix indien de l’excellence en matière de gestion des risques pour sa plateforme d’intelligence prédictive des risques basée sur l’IA.

Elle est retournée au Népal début novembre dans un contexte économique toujours défavorable rendant la recherche d’un emploi difficile.

Au Népal, elle a trouvé un autre stage (toujours non rémunéré) de chargée de recherche sur un projet de logistique agro-alimentaire entièrement financé par la Suisse.

Elle continue de rechercher activement, via internet ou via son réseau de connaissances, un emploi rémunéré en ligne avec ses compétences et qualifications. Elle aimerait pouvoir revenir vivre à Bangalore, une ville qu’elle a adorée, mais elle reste très ouverte sur son lieu de résidence : Inde, Népal, voire l’Australie ou tout autre pays avancé, en fonction des opportunités d’emploi.

Pour l’heure, elle séjourne soit chez sa mère soit dans le Home SEA, ce que SEA met alors à profit pour résoudre certaines problématiques de l’association. Pratikshya est précieuse pour SEA Paris, qui sait que l’on peut toujours compter sur elle. Sa séniorité et son expérience, sa diplomatie, son empathie, son ouverture d’esprit et ses talents de communication ont prouvé qu’ils étaient des atouts clés dans moult circonstances.

Nima, 24 ans (parrainé depuis 2002), a obtenu, en janvier 2022 (après des mois de retard du fait des perturbations causées par la pandémie), son diplôme d’ingénieur en informatique (Bac+4) de l’Orchid International College, affilié à la Tribhuvan University de Katmandou.

En septembre 2021, il est devenu financièrement indépendant de SEA grâce au job de Security Researcher (rémunéré 13 500 roupies népalaises par mois) qu’il a trouvé chez la filiale népalaise d’un groupe de Cyber sécurité US, SecurityPal, où il avait effectué son stage de fin d’études.

Aujourd’hui, Nima recherche activement un emploi bien rémunéré, en ligne avec ses compétences et son niveau d’éducation. Il revient régulièrement dans le Home, reste toujours disponible pour conseiller et coacher nos plus jeunes, et répond toujours présent quand SEA Paris le sollicite.

Sunmaya (19 ans, en parrainage scolaire depuis 2019), pourtant excellente étudiante, a choisi de ne pas poursuivre ses études au-delà du NEB (l’équivalent du baccalauréat français). En octobre 2021, elle est partie travailler à Dubaï comme jeune fille au pair / femme de ménage dans une famille, et a donc quitté SEA. Elle n’a pas souhaité partager avec nous les raisons de son choix.

e)   Les diplômés de l’année 2021 et du début 2022

Outre Pratikshya, Nima et Sunmaya, plusieurs de nos étudiants ont décroché des diplômes au cours de l’année passée.

Cinq de nos collégiens ont passé avec succès leur diplôme de fin d’études secondaires (SEE après la classe 10) : Asmita, 18 ans, Pratika, 16 ans, et Rammaya, 17 ans, toutes les trois avec la meilleure note (A+), suivies par Prabin, 16 ans, avec un A et Ankit, 17 ans, avec un B+.

De gauche à droite, de bas en haut : Rajindra, Sneha, Saroj, Anu, Ankit, Samjhana, Pratika, Simran, Asmita, Rammaya.

De leur côté, 4 lycéens ayant terminé leur classe 12, ont obtenu leur NEB : Usha, 19 ans, Samjhana, 18 ans, Sneha, 19 ans, toutes les trois en Commerce et Management, avec des notes respectives de 80 %, 78 %, et 72 %, et Rajendra, 19 ans, en Sciences, avec un score de 68 %

f)     1 ex-étudiant réintégre SEA en parrainage complet

En décembre 2021, nous avons repris en parrainage à 100 % Saroj (23 ans), dont nous nous étions séparés, en septembre 2019, suite à une manœuvre de manipulation de sa part pour s’inscrire dans une université indienne sans notre autorisation.

En dépit de son exclusion de SEA, Saroj a continué de mobiliser toute son énergie pour poursuivre ses études. En 2020, il a passé avec succès le concours d’admission en Licence en Ingénierie Chimique à l’université de Katmandou.

De gauche à droite, de bas en haut : Rajindra, Sneha, Saroj, Anu, Ankit, Samjhana, Pratika, Simran, Asmita, Rammaya.

Pour financer ses frais universitaires, ainsi que ses dépenses courantes, il a multiplié les petits boulots (serveur, vacataire, agriculteur, ouvrier dans une usine de masques), mais il a dû aussi emprunter auprès de toutes ses connaissances.

Saroj a ainsi réussi à payer son 1er semestre de Licence.

Mais il s’est retrouvé dans une impasse quand il s’est agi de financer les frais de son 2ème semestre : plus personne n’était en mesure de lui octroyer des prêts, et les revenus tirés de ses petits boulots faisaient pâle figure devant l’ampleur des frais universitaires : il n’avait plus d’autre choix que d’interrompre ses études.

Impressionné par sa détermination à étudier, SEA a alors décidé de reprendre son parrainage. Il est repris en charge à 100 % dans le Home SEA. A son retour dans le Home, il a été fêté par tous, y compris par Tara à qui il avait l’habitude de prêter main-forte dans toutes les tâches à faire dans le Foyer.

g)   2 étudiants, frère et soeur, s’installent dans un studio indépendant

Deepak (22 ans), qui avait loué une chambre en août 2020, puis avait rejoint le Home SEA, a dû s’installer dans un studio avec sa sœur, Sushila (18 ans), afin de pouvoir s’occuper d’elle pleinement.

Sushila, parrainée par SEA depuis 2014, a souffert d’une tuberculose osseuse non soignée durant son enfance qui l’a laissée lourdement handicapée.

Sushila a été initialement prise en charge dans le Home. Puis elle a été placée dans une institution spécialisée, qui paraissait plus à même que SEA de lui offrir le cadre dont elle avait besoin. SEA a continué de financer tous ses soins médicaux.

Mais, au fil du temps, elle s’est de plus en plus plainte des conditions de vie dans son institution, au point qu’elle a souhaité en partir.

En mai 2019, SEA l’a reprise en parrainage scolaire, son cousin s’étant proposé de la loger chez lui, et ayant identifié une école, la Khagendra Navajeevan Kendra Secondary school, en mesure de répondre à ses besoins spécifiques.

Aujourd’hui, Sushila est en classe 8 (ou 4ème). L’important retard scolaire qu’elle accuse s’explique par le fait que son père ne l’avait jamais scolarisée.

En novembre 2020, SEA a renforcé son parrainage, en lui louant une chambre indépendante, contiguë à celle de son cousin, et en finançant tous ses frais d’installation (lit, couvertures, etc.).

Mais, nouveau coup du sort : en septembre 2021, le cousin, en proie à de graves difficultés financières, a dû déménager pour aller travailler à Katmandou.

Or, Sushila ne pouvait ni quitter son lycée ni vivre seule.

Deepak (seul à même de s’occuper de Sushila, leurs deux parents ainsi que leur sœur étant décédés) s’est alors installé avec sa sœur dans un studio à proximité immédiate du lycée de Sushila, afin de lui permettre de poursuivre sa scolarité sans heurts.

Depuis octobre 2021, le frère et la sœur sont pris en charge à 100% (loyer, nourriture, études, transport, etc.) par SEA.

h)   1 étudiante de jour a rejoint le Home en septembre 2021

Samjhana T a connu un parcours scolaire et de vie chahuté : sensible, rebelle, indépendante et indisciplinée, elle a eu du mal à s’épanouir dans les structures qui l’ont accueillie et a donc changé de structure plusieurs fois. Une constante toutefois : l’excellence de ses résultats scolaires en dépit des heurts
et malheurs de sa vie.

Elle a décroché son NEB avec une note globale de 78 %, une petite prouesse quand on sait qu’elle vivait depuis deux ans avec ses parents, pauvres parmi les pauvres, et qu’elle devait travailler pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Sa page Facebook regorgeait de messages sombres et sinistres.

SEA l’a intégrée dans le Home une fois son NEB passé, à la grande satisfaction de ses parents, qui pourtant perdait là une source majeure de leurs maigres revenus.

De ces années difficiles, en est ressortie une jeune fille libre et déterminée.

Samjhana veut intégrer la prestigieuse brigade des Gurkhas. Un contingent militaire d’élite d’origine népalaise, qui sert la couronne britannique depuis près de 200 ans. Leur devise ? « Plutôt mourir que de vivre en lâche ». Le processus de sélection, qui passe par des épreuves physiques et intellectuelles, est redoutable, et le recrutement extraordinairement compétitif. Tous les jours, elle s’astreint à un programme d’entraînement physique rigoureux. Elle peut passer le concours chaque année jusqu’à ses 22 ans.

En attendant de pouvoir un jour, peut-être, intégrer ces forces d’élite de l’armée anglaise, Samjhana a aisément réussi le concours d’admission au Bachelor en Business Administration (BBA) de plusieurs universités. C’est le Bhaktapur Multiple Campus – affilié à l’université Tribhuvan – qu’elle a choisi car cette faculté dispose d’importants équipements sportifs. Son programme de Licence est sur 4 ans.

i)   1 étudiante est partie en Inde poursuivre ses études supérieures

Sans surprise, Usha (19 ans), qui a, à son actif, un excellent parcours scolaire, a réussi haut la main l’examen d’admission au Bachelor en Business Administration (BBA) de la Christ University (cursus en 3 ans), située à Bangalore, en Inde.

Inscrite en Licence à Christ University dès mai 2021, avant même d’avoir pu passer son NEB, Usha a entamé son 1er semestre d’études dès le mois d’août, et du Népal, grâce aux cours en ligne mis en place par son université ! Pandémie oblige !

Ce n’est que fin septembre qu’elle a pu se rendre en Inde et retrouver Pratikshya, Pasang et le mari de Samjhana sénior, qui sont venus l’attendre à l’aéroport.

Durant les premières semaines, et en attendant d’avoir trouvé une chambre en résidence étudiante (Paying Guest ou PG), elle a été logée par Pratikshya, tout en faisant des séjours ponctuels chez Samjhana.

Pratikshya, à gauche, a profité des week-ends pour lui faire visiter les lieux incontournables de Bangalore.

La quête d’une PG n’a pas été aisée : toutes les résidences étudiantes à proximité de l’université étaient archi complètes. Pratikshya et elle ont fait et refait le tour des logements concevables, un exercice ponctué de grands moments de découragement. Jusqu’au jour où elles ont appris qu’une PG s’était libérée, suite à un désistement. Elles l’ont donc réservée, mais sans emballement, car l’hygiène ne leur semblait pas optimale.

Pratiskya repartie au Népal, Usha s’est installée dans sa chambre qu’elle partage avec deux autres étudiantes. C’est alors que la Covid-19 est revenue bouleverser l’organisation. Nouvelles restrictions, semi-confinement, etc. ont fait fuir tous les étudiants de Bangalore, et Usha, qui ne pouvait revenir au Népal, s’est retrouvée seule, avec quelques rares personnels, dans la résidence, où elle a rapidement attrapé la typhoïde !

Une infirmière de l’hôpital où elle s’est précipitée a dû passer tous les jours pendant une semaine pour lui faire une piqûre d’antibiotiques. A peine remise de la typhoïde, elle attrapé la Covid-19 ! Et a dû rester à l’isolement jusqu’à sa guérison.

Après ces débuts chaotiques, une certaine normalité est revenue, avec la levée progressive des restrictions, le retour des étudiants dans la résidence et la reprise des cours en présentiel.

Restée stoïque face à la maladie et à la solitude, Usha a alors renoué avec le rythme de travail très intense de son université. Nonobstant la masse de cours et de travaux à rendre, elle s’épanouit dans son nouvel environnement. Elle aime sa fac, ses profs, ses cours, et elle s’est déjà fait plusieurs nouvelles amies.

Deux de ses amies viennent de trouver un appartement à proximité immédiate de la faculté et lui ont proposé une colocation, ce que nous nous sommes empressées d’accepter.

2)   Au 1er mars 2022, SEA parrainait 21 filleuls

Au 1er mars 2022, SEA venait en aide à 21 jeunes, âgés de 15 à 26 ans, répartis comme suit :

  • 16 pensionnaires (parrainages complets) et 5 étudiants de jour (parrainages scolaires)
  • 13 filles et 8 garçons,
  • 16 jeunes de 18 ans et plus ; 5 de 15 à 17 ans,
  • 3 collégiens (classe 8 à 10) ; 6 lycéens (classe 11 et 12 ou Première et Terminale) ; 10 universitaires ; 2 en cursus professionnel.
SEA célèbre ses nouveaux diplômés du SEE !
De gauche à droite, Prabin, Ankit, Pratika, Asmita et Rammaya,
Avec notre fidèle Tara.
Préparation du repas de Noël (déc 2021) : Sneha, Samjhna, Tara, Pratika, Simran, Ankit, Anu, Rammaya, Rajendra

https://seanepal.files.wordpress.com/2022/03/sea-rapport-moral-2021-2022.docx

rapport-moral-2021-2022

Classé dans :Actualités, Fund raising Campaign

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