Samedi 25 avril, le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal a fait plus de 5 000 morts et 8000 blessés, selon un bilan toujours provisoire. Les autorités népalaises, qui ont décrété mardi trois jours de deuil national, craignent que le bilan s’élève à 10 000 morts, car elles n’ont toujours pas reçu d’informations en provenance des villages isolés.
Au-delà des milliers de morts ce sont plus de huit des 28 millions d’habitants du pays qui sont affectés à travers le pays par le séisme, selon l’Organisation des Nations unies, dont plus de 1,4 million a besoin de nourriture. Les habitants, déjà très nombreux à avoir perdu leur maison, commencent aujourd’hui à manquer d’eau et de vivres, surtout dans les villages himalayens reculés, où les secours peinent à se rendre.
Nous avons cependant des nouvelles rassurantes de tous les enfants SEA.
À Sadobato, la maison n’a subi aucun dommage, et la vie reprend progressivement son cours normal : les boutiques ont ré-ouvert ; les transports recommencent à fonctionner ; il n’y a aucune pénurie de denrées alimentaires, d’eau ou autres denrées essentielles ; et les réseaux téléphoniques reprennent petit à petit (Anga a pu m’appeler ce matin de son portable gratuitement !). Tous les enfants vont bien, en vacances forcées à la maison, en attendant que les écoles réouvrent.
À Katmandou, tous les enfants parrainés ainsi que leurs familles sont sains et saufs. Pratikcha et Sarita junior se rendent sur place aujourd’hui pour évaluer l’étendue des dégâts matériels de leurs habitations. Nous aurons leur rapport sous peu.
À Dhading, tous les enfants ainsi que leurs familles sont sains et saufs, mais leurs habitations sont détruites. L’école Shree Liti a été endommagée, mais nous ne savons pas encore précisément dans quelle mesure. Malheureusement, un de ses étudiants a trouvé la mort dans la catastrophe. Si les constructions à Sadobato, où vivent des familles aisées, ont bien résisté au choc, Dhading en revanche offre des scènes de désolation et de destruction.
Sarita senior, Laxmi sénior, Satikcha, Raj Kumar/Thomas vont bien.
Ces nouvelles rassurantes concernant la vie et l’état de santé des enfants SEA et de leurs familles ne doivent pas occulter les besoins d’aide considérables d’un pays qui faisait déjà partie des plus pauvres au monde, avec 25 % de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Habitations et routes détruites, hôpitaux saturés, communications compliquées, un patrimoine culturel unique amplement réduit en poussière, économie en ruine : la reconstruction du Népal s’annonce titanesque.
À l’heure où le pays panse ses plaies il ne tient qu’à nous de démontrer que la solidarité n’est pas un vain mot.
Namaste.
Les nouvelles sont rassurantes. Merci de les partager.
Je me réjouis de ces nouvelles, concernant nos enfants. C’est un miracle. En revanche, quelle tristesse à l’annonce d’un bilan humain qui s’annonce chaque jour plus important, Je redoute que le bilan s’alourdisse encore eu égard au manque de moyens médicaux. Qu
quand au désastre culturel que constitue la destruction de ce qui constituait le patrimoine architectural de ce pays, je n’ose pas y penser.
Merci pour les nouvelles !
Comment va Rjendra ?
Frédéric
Bonjour Frédéric, Rajendra était à Bangalore où il poursuit ses études. Il est rentré temporairement au Népal pour aider.
Bien à vous
Carole